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 [Epidémie] Celui qui le montait se nommait la mort...

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Aymar

Aymar


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MessageSujet: [Epidémie] Celui qui le montait se nommait la mort...   [Epidémie] Celui qui le montait se nommait la mort... Icon_minitimeMer 30 Oct - 23:55

Il y avait eu un présage, cette nuit là. Un immense fracas, des bruits de canonnade, des flammes et de la fumée, qui s'étaient élevées vers les cieux comme des bras implorants. Facilement enclin à un certain mysticisme, Aymar en avait déduit que cette affaire ne sentait pas bon, mais il était loin de se douter à quel point...

Actuellement, il passait la majeur partie de ses journées à récolter des plantes sauvages, aussi avait-il mit cette soudaine fatigue sur le compte de ses heures de marche, les sacoches pleines de feuilles et racines diverses. Ce n'est qu'aux premiers signes de toux, qu'il comprit que quelque chose n'allait pas. Et finalement, ce fut l'apparition d'une tâche noire sur son bras, qui lui fit prendre conscience de la gravité de la situation.

Durant la majeur partie de sa vie, l'homme-cheval avait grandi dans la maison d'un médecin, ce qui avait sans doute aidé à préserver sa santé. Sa constitution robuste lui avait même épargné les épisodes de fièvre des marais, courants sur l'île où il vivait.
Hors, cette fois il était bel et bien tombé malade ! Peut être s'agissait-il d'une maladie de Centaure, ramenée d'une contrée lointaine par les mercenaires avec lesquels il vivait ? Ou peut-être s'agissait-il d'une maladie "universelle" suffisamment virulente pour s'attaquer à son organisme ?

Pour savoir comment agir et vers quel traitement se tourner, il devait déjà tenter de savoir à quoi il avait affaire. Il n'était pas à Clavinia depuis suffisamment longtemps, pour être au fait des maladies saisonnières locales. Aussi prit-il la décision d'aller faire un tour en ville, pour savoir si d'autres personnes, quadrupèdes ou non, étaient atteintes par le même mal. Sa destination fut donc toute trouvée, les quartiers pauvres étant logiquement les plus exposés aux désagréments de toutes sortes !

C'est donc vêtu d'une tunique olivine et drapé dans une étoffe couleur brune, qui lui couvrait le bas du visage, que Quat'pas déambula dans les ruelles qui desservaient les plus modestes habitations.
Il remarqua quelques signes, presque des détails pour quelqu'un qui n'aurait pas le sens de l'observation de son espèce, ou sa propre expérience des circonstances actuelles.
Des quintes de toux, des visages fiévreux, mais surtout ces horribles stigmates noirs... Rien qu'à regarder cette tâche informe qui s'étendait sur la clavicule nue d'une passante, il ressentit une légère douleur sur la face interne de son bras gauche. A moins que ce ne soit le frottement de sa tunique... Il mourrait d'envie de retrousser sa manche, mais cela ne lui semblait pas opportun de s'exposer de la sorte.

Un bruit d'osier derrière lui et le contact d'un objet sphérique, sur les glomes de son postérieur droit, le sortirent de ses pensées. En se retournant, il vit une femme âgée qui venait de renverser son panier de fruits et légumes.
L'être au regard cerise se porta à son aide et l'aida à ramasser sa précieuse cargaison.


    « Tenez ! Je crois que nous avons tout ramassé... lui dit-il en tendant la dernière denrée.

    - Oh, merci ! Cela ne me ressemble pas d'être aussi maladroite... Mais je suis tellement inquiète pour mon Henry ! Je ne l'ai jamais vu aussi malade et c'est qu'il n'est plus tout jeune...

    - A-t-il attrapé froid ? demanda-t-il en feignant d'ignorer le colosse qui crachait ses poumons à quelques pas d'eux.

    - Non ! Il est costaud mon Henry ! Ce n'est pas un coup de froid qui le tiendrait au lit ! Non... Je pense qu'il a attrapé ça en couchant avec l'une de ces ribaudes qui traînent à la Mouette Riante ! Il a commencé à se sentir mal le lendemain de sa dernière beuverie là-bas... Vous savez le soir où il y a eu cet accident au port ?

    - Euh... Oui, j'en ai entendu parler... Vaguement...

    - Enfin, j'espère que ma bonne vieille soupe suffira à le remettre sur pied... Ces tâches noires m'inquiètent vraiment... » murmura-t-elle plus pour elle même que pour son interlocuteur.


Après un dernier signe de tête, Ayling laissa la vieille femme continuer sans lui. Il réalisa qu'il n'apprendrait rien de plus en traînant dans ce quartier, aussi décida-t-il de suivre la seule piste qu'il avait : Celle de la Mouette Riante !
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