Ismaël Abrigal
Prénom : Ismaël
Nom (optionnel) : Abrigal
Surnom(s) (optionnel) :
Sexe : Masculin
Race : Humain
Age : 29 ans
Profession : Détective conseil
Apparence physique Il fait environ 1,m82 pour 75kg. Ismaël Abrigal a toujours le sourire. Chose curieuse, Ismaël possède un œil turquoise et un œil vert. Une tignasse brune très expansive. Il s'habille souvent avec des vêtements de couleur bleue ou jaune. Il lui faut des vêtement avec un certain style. Il possède des chaussures marrons, presque comme celle des clowns mais les gens avec qui ils traitent se gardent bien de lui faire remarquer. Enfin ses vêtements sont à la hauteur du personnage, on peut dire que c'est un personnage assez extravagant. Un petit détail supplémentaire, il fume. Cela peut paraître anodin mais voir Ismaël sans cigarette au bec ou à la main, signifie soit qu'il est malade, soit que quelque chose ne va pas.
Caractère et défautsIsmaël est quelqu'un de plutôt joyeux, par moment il peut même se montrer puéril. Il se fiche pas mal des règles, des codes, des lois et de ce que le monde peut bien penser de lui. Abrigal est toujours en quête de la vérité la plus profonde même s'il doit parfois mentir pour l'obtenir. Ce manque de tact lui a déjà valu par le passé, plusieurs petits et gros problèmes. Cependant on peut constater que même s'il obtient nombres de rendez-vous avec les ennuis, plus grande encore est sa chance inouïe qui le tire de chaque mauvais pas. De plus Abrigal ne se laisse pas marcher sur les pieds et sait faire parler les poings, le surin ou le revolver en cas de besoin.
Tant qu'on ne lui cherche pas des noises, c'est quelqu'un de très sociable. Il aime rencontrer de jolies jeunes filles, des anciens, des aventuriers, des gens de la haute. Il ne supporte pas la solitude. Il préfère de loin passer la nuit avec une fille de bordel tant que celle-ci est consentante,voir même faire la causette avec un prisonnier, plutôt que d'être seul.
HistoireIsmaël Abrigal était inspecteur pour la police du gouvernement. Son père était commissaire de police. Il souhaitait suivre la tradition familiale. Ce qu'il fit avec brio, il décrocha son concours d'inspecteur à l'âge de 22 ans, bien sur quelques pistons avaient aidé. Cependant il se montrait à la hauteur et avait déjà résolu plusieurs affaires. Le soucis d'Abrigal c'était qu'il n'en faisait qu'à sa tête, du moment que l’affaire était résolue, tout allait bien pour lui.
Parfois il poussait le bouchon un peu loin et avait déjà pu mettre derrière les barreaux certains fonctionnaires du gouvernement. Ce qui ne plaisait pas à tout le monde, il recevait parfois des lettres de menace, ou même quelques voyous qui venaient lui chercher des noises. Il aurait pu avoir peur et démissionné mais au contraire il continuait, il jetait les lettres pour faire du feu dans l'âtre. Il frappait jusqu'au sang les voyous qui le provoquaient et allait ensuite passer une bonne correction au commanditaire. Les commanditaires essayaient alors de faire pression mais en vain. Son père avait de très solides relations qu'il pouvait faire jouer pour protéger son fils adoré.
Seulement en creusant de plus en plus profond et en remontant de plus en plus haut, il avait finit par apprendre la sinistre vérité. La guerre contre les humanoïdes, ce que les anges en faisaient. La plupart étaient tués, torturés ou condamnés aux travaux forcés. Cependant certains étaient forcés à la prostitution pour les gens de la haute aux goûts sexuels exotiques, parfois même des enfants...
Ismaël mis plus de deux ans à comprendre quel était le but de se réseau, et à en connaitre les principaux dirigeants, à force d'indics, de corruptions, de coup de pouce de quelques journalistes d'investigations, de quelques criminels notoires et autres connaissances de son cru. Ce fut un travail de longue haleine. Il savait que c'était une grosse affaire et que de hauts pontes étaient impliqués. Comme un malheur n'arrive jamais seul, il découvrit que son père participait activement à maintenir et à aider ce réseau. Il avait déjà prévenu un journaliste indépendant qui semble-t-il publierait l'affaire.
Il décida donc de disparaître de la circulation peu de temps avant la publication de l'article. Il simula sa mort dans un incendie criminel afin d'éviter d'être recherché par d'éventuels assassins. L'article ne parut jamais, le journaliste indépendant était mort dans un tragique accident. Isamël ne pouvait se le pardonner. Il décida donc de plonger dans l'univers de la pègre, de se faire des amis, de rendre des services et de se voir accordés des faveurs. Après quelques temps un constat lui apparut. Il avait passé sa vie à arrêter des gens de ce milieu qui parfois se montraient plus intègres que les membres corrompus et misérables de ce gouvernement. Après avoir passé quelques temps dans ce milieu, il réussi grâce à un ami trafiquant d'arme à faire assassiner tous les dirigeants du réseaux, sauf un. Le dernier il le gardait pour la fin, pour lui. Sa mère pleura en le voyant arriver en vie, saint et sauf.
- Mère, habitues-toi à pleureur aujourd'hui, car les mauvaises nouvelles vont arriver, dit-il avec une certaine amertume dans la voix.
Ton mari et accessoirement mon père est à la tête d'un réseau de trafic d'humanoïdes qu'il exploite à des fins sexuelles. Il faut croire que tu n'est pas arrivée à satisfaire tous ses besoins. - Quoi ? Comment ? Resta sa mère éberluée pendant que la porte d'entrée grinça. C'était celui qu'il avait aimé pendant tant d'années, celui qu'il avait élevé au statut d'exemple, de héros depuis sa tendre enfance. Aujourd'hui ce n'était plus qu'un déchet, un ramassis d'ordures. Lorsqu'il le vit, entrer dans le salon, il braqua le revolver sur lui, sa mère toujours en état de choc.
- Tout tes petits copains, c'était mon oeuvre, tu n'es qu'un moins que rien, un violeur, un pédophile. Tu es le dernier, estimes-toi heureux que je t'élimine comme un chien et que je ne fasse pas bien pire ! Le jeune Abrigal pointa son revolver en direction de son géniteur. Celui-ci prit de panique commença à amorcer sa fuite mais un impact dans la jambe droite le ralentit. Puis un second impact, l'empêcha même de clopiner. L’adrénaline aidant, le commissaire Abrigal rampait. Deux nouveaux coups résonnèrent. Les bras de la victime devinrent immobiles, l'adrénaline avait finit de faire effet, on entendit un cri de douleur.
-
J'aimerai que tu repenses à tous ces êtres à qui tu as fais des choses dégueulasses. Maintenant c'est à ton tour d'y goûter. Alors que son père était à l'agonie, Ismaël saisit le tisonnier encore chaud près de la cheminée, baissa le pantalon de son père et le lui enfonça. Sa mère s'évanouit, son père poussa le plus affreux des cris. Il était en larmes lorsque son fils se dirigea vers la sortie.
-
Pardonne-moi, murmura le mourant, tirant sur ses dernières forces pour tendre son bras droit en direction de sa progéniture.
- Va plutôt mourir avec les chiens de ton espèce ! Sale taré ! Aboya Ismaël appuyant ses propos d'un geste obscène et d'un regard noir. C'était la dernière fois que sa famille, ses amis, le gouvernement eurent vent de sa présence sur le continent.
Au vu des événements, Ismaël Abrigal a quitté très rapidement sa patrie pour s'en trouver une meilleure. C'est donc tout naturellement qu'il a débarqué à Clavinia. Sa haine du gouvernement c'est renforcée, grâce aux nombreux témoignages des habitants de Clavinia. Il jura d'aider autant que possible les habitants de l'île face au gouvernement.
Rencontre avec Danyka Aziel
Danyka Aziel entendit parler de se personnage et le signala au réseau. Ses employeurs observaient ce monsieur bien avant que Dany l'est repéré. Sans le savoir Dany avait plus ou moins donné le coup d'envoi pour son recrutement. Les employeurs préférant rester dans l'ombre et dans l'inconnu, il en convenait à Dany de paraître au grand jour avec pour mission de le recruter pour le réseau. C'était dans une taverne qu'elle l'avait aperçu la première fois, l'air d'avoir la trentaine, souriant, charmeur presque. Une cigarette au bec, cela apportait une touche viril à son visage de gosse espiègle. Il jouait avec des joueurs de poker, Dany avait observé le manège de loin. Puis lorsque les joueurs étaient partis, il était seul et semblait s'ennuyer, triste. La tieffling avait choisis ce moment pour se diriger vers le bar, tout en croisant le regard du monsieur en lui adressant un petit sourire. Elle s'assit au comptoir. Son charme avait opéré en témoignait le bruit de chaise qu'elle entendit derrière elle. Celui-ci pointa sa tignasse au comptoir et engagea la conversation. Au cours de la soirée alors que Dany pensait qu'il deviendrait un simple collègue de travail mais elle c'était mise à éprouver de la sympathie pour cet homme.
Elle le croisait de temps en temps, et parfois ils traînaient ensemble discrètement bien sur. Ils étaient devenu amis. Lui avait évolué vers un job de détective privé à son compte. Sur une île de pirates, Dany avait au départ trouvé l'idée stupide, elle s'aperçue bien vite que nombreux étaient les individus désireux de savoir qui les avaient dépouillé, ou bien trompé. Il ne réglait pas les problèmes, il se contentait de les rechercher, pour le compte de ses différents employeurs. Tout comme Dany, il avait choisis d'entrer dans le réseau et à partir de ce moment les affaires du réseau primait sur tout autre. Parfois Ismaël disparaissait pendant plusieurs semaines, il ne devait normalement pas le signaler mais à Dany, il se confiait. Il était missionné sur d'autres îles. Pour ses talents d'investigateur mais plus encore pour le symbole de protecteur des humanoïdes et d’élément subversif du continent qu'il représentait. Le réseau offrait une certaine sécurité pour celui qui était presque plus recherché que les grands pirates eux-même.
Quelques semaines avant le mal noir Dany avait merdé, enfin peut-être, elle ne savait plus trop où elle en était avec Ismaël. Bien sur, il était plus âgé, elle avait simplement voulu le réconforter, mais elle aussi se sentait seule. Même si ce n'était que factice, de temps en temps elle aussi avait besoin de se retrouver dans les bras d'un autre, ne serait-ce que pour ressentir un peu de chaleur humanoïde. Il avait dépassé le stade du simple câlin, puis c'était quitté le lendemain matin. Bien évidement Dany a eu affaire à lui après, mais plus pour parler boulot, aucun des deux n'osant aborder le sujet de cette nuit là. Pour l'instant cela semblaient les satisfaire mais pour combien de temps encore. Dany avait appris qu'Ismaël n'était pas son vrai nom, quand au sien, il était détective, il l'avait découvert. Mais de cela elle s'en fichait, elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance, le réseau l'avait confirmé, son cœur plus encore.
Crédits de l'image :
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